Privés de savoir, ou comment la littérature scientifique est soumise à un système scandaleux, où les chercheurs payent pour être publiés, ne sont pas payés pour le job de relecture d'articles qu'ils fournissent, et doivent payer pour lire les articles de leurs pairs.
Au final, un travail financé à 95% par des fonds publics ne revient pas dans le domaine public, car les revues privées rackettent quiconque voudrait le consulter.
À classer dans la catégorie des choses qui me mettent hors de moi.
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Conférence de Carine Lallemand à Blend Web Mix sur l'expérience utilisateur. Passionnant.
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À propos du harcèlement sexuel dans le monde de la recherche scientifique. Horrifiant.
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Un questionnaire issue de la recherche scientifique permettant de quantifier l'expérience utilisateur en évaluant ses qualités pragmatiques et ses qualités hédoniques.
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Intéressant article sur les mécanismes cérébraux de l'attention et de la résolution de problème.
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Interview de Cédric Villani par l'université Lyon 1 sur le partage des connaissances.
Ça m'a fait repenser à cette interview que j'avais faite pour Lyon1 quand j'étais en thèse, qui en avait choquée quelques uns. Elle est en accès privée sur le site de Lyon1, du coup je l'ai reproduite sur mon blog : http://www.margaux-perrin.com/apropos/reproduction-de-linterview-lyon1-automne-2011/
via http://foualier.gregory-thibault.com/?9b620A
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Très belle conférence TED d'une sociologue sur le pouvoir de la vulnérabilité
Edit : la suite (2 ans plus tard) ici : http://www.ted.com/talks/brene_brown_listening_to_shame#t-1205409
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Excellent post de blog d'un médecin dénonçant les études biaisées.
Très intéressant, avec beaucoup de références.
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Déprimant, et criant de vérité.
"la France forme – gratuitement – d’excellents scientifiques, les oblige à partir à l’étranger où ils travaillent comme des fous, parfois avec des bourses françaises, pour des laboratoires américains afin d’obtenir les meilleures publications, et ne fait rien pour les faire revenir ! Elle fait le jeu des Etats-Unis, qui absorbent toutes ces compétences. Ce n’est pas une fuite des cerveaux, c’est juste que les cerveaux n’ont pas d’autres choix !"
via Coralie, en post-doc aux USA...
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Toujours les mêmes problèmes dans la recherche scientifique : course à la publication, statistiques réalisées n'importe comment, résultats non reproductibles... J'aime bien lire ce genre d'article de temps en temps, ça me rappelle pourquoi j'ai décidé de quitter la recherche académique.
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Qui a dit que les scientifiques n'avaient pas le sens de l'humour ? :-)
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Une conf TED sur l'éducation et l'école, très intéressante. A méditer.
]]>Gé-nial !
Les conférences TED c'est toujours top, les américains ont vraiment un don pour l'expression orale (en l'occurence l'un des 2 conférenciers est français et a migré aux USA en fin d'étude : il y a donc de l'espoir), et ici le sujet est passionnant.
En 2 mots, ces chercheurs on développé un outil permettant de calculer des statistiques sur les millions de livres digitalisés par google. On peut ainsi voir l'évolution de la fréquence d'un mot, d'une expression, d'un nom propre... au fil des ans. On peut y voir la censure, la propagande, l'oubli, et le changement de culture.
Des observations surprenantes et des conclusions pleines de bon sens.
Pour tester par nous même cet outil génial, c'est ici : https://books.google.com/ngrams
(j'ai testé le mot "lol" dans le corpus français, c'est complètement has been !)
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Résumé d'une étude concernant l'influence du mobile sur nos modes de vie.
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Une très bonne interview d'Antoine Lutz, chercheur Inserm (dans mon ancien labo) sur la méditation en neurosciences.
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2 chercheurs en neurosciences démontent point par point les arguments de Catherine Vidal (mais pas forcément ses conclusions, ouf) dans sa conférence TED de 2011 sur sexe et cerveau (j'en avais parlé ici : https://www.margaux-perrin.com/serendipity/?NZ6eew).
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J'étais légèrement septique jusqu'à lire l'explication dans l'avant-dernier paragraphe. Ce ne serait pas du à la méthode numérique de manière intrinsèque, mais plutôt à la modification comportementale associée à celle-ci : écrire tout et considérer donc toutes les infos au même niveau sans hierarchiser l'information.
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Pas mal ce court article sur le projet walk again, qui survole rapidement les principales problématiques associées à ce type de recherche sur les interfaces cerveau-machine. J'apprécie particulièrement le "on n'en est pas là bien sur" en gras, et les questions ethiques soulevées en conclusion.
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Très intéressante conférence sur le frisson évoqué par certaines musiques. C'est long, donc voici ce que j'en ai retenu :
Déjà, seulement la moitié de la population connait ça ! 80% des "music lovers" et 90% des musiciens cependant. Plus fréquent chez les femmes et les personnes peu aventureuses (avec tout ça c'aurait été pas de bol que je n'en ai pas).
C'est favorisé par :
via Nico
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Encore une étude en neurosciences intéressante : des stimulations entre 25 et 40Hz pendant la nuit permettraient de provoquer des rêves lucides. J'ai envie d'essayer... :)
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Très intéressante étude résumée par Pierre Barthélemy. La conclusion est quelque chose que je trouve vraiment important à retenir :
"l'expérience montre la puissance du "neuro-enchantement", à quel point on surestime l'état de nos connaissances sur le cerveau ainsi que nos capacités à tirer de la neuro-imagerie des informations aussi complexes que des pensées. [...] ces chercheurs soulignent le danger qu'il y a à introduire, comme c'est de plus en plus souvent le cas, la science du cerveau et la neuro-imagerie comme élément à charge ou à décharge au cours des procès."
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Article de 2012 de Passeur de sciences sur la différence entre corrélation et causalité. Toujours bon à rappeler !
Via cet autre article de passeur de sciences sur les oméga 3, très intéressant également : http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/01/26/faut-il-en-finir-avec-les-omega-3/#xtor=RSS-32280322
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Même dans le domaine de la recherche scientifique, à CV équivalent, l'homme sera plus facilement embauché, mieux payé, mieux accompagné...
Les chercheurs sont plus souvent des hommes, surtout dans les pays les plus influents en recherche. Les chercheurs hommes accèdent plus souvent aux "bonnes places" dans la liste des auteurs d'un papier (1er et dernier auteur, qui rapportent des points pour l'avancement), et sont plus souvent cités.
C'est ce dernier point qui m'étonne le plus, car personnellement je sais très rarement si la personne que je cite est un homme ou une femme. Il faudrait lire l'étude en détail pour vérifier que toutes les corrections ont été faites correctement.
Et la partie que je "préfère" :
"Un certain nombre de clichés socio-culturels se retrouvent dans la recherche. Les femmes sont ainsi plus présentes dans les domaines scientifiques liés aux soins et à la relation aux autres : médecine, sciences du langage ou de l'éducation. A l'inverse, les hommes dominent les sciences de l'ingénieur, la robotique, l'aéronautique, les mathématiques, la physique des hautes énergies. Pour caricaturer, c'est un peu comme si, même grands, les garçons devaient continuer à jouer aux voitures et aux vaisseaux spatiaux et les filles à la poupée. "
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Développement par le MIT d'un serious game pour aider la recherche contre le cancer en utilisant les nanoparticules comme traitement.
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Et le post précédent du même auteur, sur le même thème.
C'est dur de lire ça, au moment où j'avais réussi à me convaincre que "finalement la recherche ça me tente grave". Ça me rappelle d'un coup tous mes doutes...
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Wooh, réflexion philosophique sur la recherche en neurosciences. Je partage tellement ces sentiments complexes...
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Vous vous souvenez de l'article sur les OGM qui avait fait du bruit il y a un an ? Il semblerait que la revue qui l'ait publié ait retourné sa veste. Mais l'auteur n'est pas prêt à se laisser faire...
Lorsque le papier avait été publié l'an dernier, une amie chercheuse en cancérologie m'avait fait part de ses gros doutes quant à la qualité méthodologique et éthique de ce papier (une race de rat qui développe des tumeurs naturellement, des tumeurs grosses comme la tête du rat sur les photos alors que les lois de bioéthiques françaises imposent d'euthanasier les animaux bien plus tôt...).
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