Hier j’ai eu 39 ans et ça fait 4 mois que je suis au chômage suite à un licenciement économique.
Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai ressenti plein de choses, j’en parlais ici. L’une d’entre elles était un sentiment d’excitation face à tout le temps libre que j’allais avoir : j’allais prendre des cours de dessins, aller au musée, récupérer mon fils à 16h40 pour passer du temps avec lui, et tant d’autres choses encore… Mais un mois plus tard, j’avais l’impression d’avoir juste “préparé Noël”, et soudain j’ai eu peur de ne rien faire de cette période qui m’était offerte.
Teaser de l’épisode contenant des extraits audio et une présentation générale
Embarquez avec moi dans cette synthèse de tout ce que j’ai appris en un an à travers les nombreuses rencontres que j’ai pu faire. De la BD à l’industrie en passant par l’urbanisme et les jeux, des neurosciences à la psychologie, que vous ayez écouté les épisodes du podcast ou non, si la question des expériences mémorables vous intéresse, ce contenu devrait vous séduire ! Dans cette analyse personnelle soutenue par des extraits audios des épisodes du podcast, je vous récapitule tous les trucs et astuces qui ont été mentionnés dans les épisodes précédents, qu’ils concernent les outils et méthodes pour aboutir à une expérience mémorable, ou les ingrédients eux-mêmes.
Ce contenu est disponible en version audio sur mon podcast depuis novembre 2024, en 2 épisodes (partie 1 ici, partie 2 là). Mais pour les personnes qui préfèrent lire, je vous propose aujourd’hui de consulter le script de l’épisode. C’est ultra long, donc si vous voulez aller directement à la conclusion vous avez le droit aussi (je ne vous mets pas de lien, vous pouvez au moins scroller bande de fainéants ! Sur un malentendu vous lirez 2-3 phrases au passage).
Vous pourrez voir dans le texte la mention [magneto] qui indique qu’à ce moment du podcast j’ai intégré un extrait audio d’un autre épisode. Comme je ne suis pas certaine d’avoir une seule personne qui me lira, je n’ai pas envie d’y passer trop de temps, et je n’ai donc pas fait les retranscriptions textuelles des extraits audios, mais j’en ai intégrés quelques-uns, en format vidéo, lorsque l’extrait était déjà monté en format short youtube ou vidéo tiktok, et dans un souci d’accessibilité, j’ai ajouté quelques mots en italique pour indiquer l’idée principale ressortant de l’extrait lorsque cela me semblait nécessaire à la compréhension. C’est parti !
Janvier, c’est l’époque des bilans. Chacun y va de son bilan annuel : « 2024 était un challenge », « 2024 m’a tant appris »… Très peu pour moi, je vous propose plutôt un bilan octennal !
Car cela fait un mois maintenant, un mois que je ne suis plus « Sogilienne ». Il faudrait que je mette à jour ma bio tiens. Et mon compte Linkedin, même si au fond je sais que je laisse ce statut « en emploi » car « ça fait mieux ». C’est triste non, quand on y pense ? Comme si la valeur d’une personne se mesurait à si elle a un emploi ou non…
Quels sont les ingrédients d’une expérience utilisateur mémorable, qui laisse une empreinte positive durable ? Qu’est ce qui les différencient de celles qu’on oublie ?
Depuis octobre, je rencontre chaque mois une personne issue d’un domaine différent afin de décrypter les clés d’une expérience utilisateur mémorable, car je suis convaincue qu’il y a plein de points communs dans la création d’expériences utilisateurs quel que soit le domaine. Ces échanges sont enregistrés sous la forme d’un podcast : Cogito ERGO Sum (en savoir plus).
La semaine dernière, l’association French Produit m’a fait l’honneur de m’accueillir pour un meet-up autour de ce sujet, à Lyon.
Des neurosciences à la psychologie cognitive en passant par des expériences empiriques de réussite dans des domaines aussi diversifiés que la BD, la santé ou l’automatisme industriel, ce REX a été l’occasion de synthétiser les enseignements tirés de ces rencontres. Il mettait notamment en lumière le rôle central de l’implication des utilisateurs en tant que moteur du changement vers un monde où les outils numériques seraient véritablement au service des individus et de leur bien-être.
À venir : un épisode de podcast solo dans lequel je partagerai tout ça ! (abonnez-vous au podcast ou à mon compte linkedin pour ne pas le louper ! 😉)
En attendant vous pouvez déjà :
❓ Répondre à ce questionnaire, pour enrichir encore ma compréhension des ingrédients d’une expérience utilisateur mémorable (faites le svp, ça prend 3 min, et diffusez le autour de vous de manière à ce que je récolte des retours de personnes qui ne travaillent pas uniquement dans le numérique !). Bien évidemment, tous les résultats seront disponibles ici sur mon blog dès l’analyse terminée !
🎧 Voir ou revoir, écouter ou réécouter les épisodes, sur youtube ou sur votre plateforme d’écoute préférée, en cherchant Cogito ERGO Sum ;
📽 Consulter les slides du meet up (y’a pas beaucoup d’explications donc abonnez-vous plutôt au podcast pour écouter l’épisode dédié ! 😉) :
“La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance. »
Maître Yoda
Il y a quelques semaines, il m’est arrivé une expérience mémorable, mais pas dans le bon sens du terme. Je rentrais du travail, filant comme le vent sur mon velov électrique en direction de l’école de mon fils. Un peu en retard, je choisis de prendre un chemin plus court mais plus dur (car en pente, mais l’assistance électrique réduit ce paramètre) que le chemin habituel. Manque de bol, c’était sans compter qu’il n’y a pas de piste vélo dédiée sur cette avenue, les vélos étant sensés rouler au milieu des voitures, donc en l’occurrence dans les bouchons. À ma gauche, la double voix de bus me tend les bras. Les voitures me doublent en passant sur celle-ci, je ne vois pas de mal à faire de même.
Je roule donc à toute allure sur la voie de bus, tel Harry Potter sur son balai tentant d’attraper le vif d’or, lorsqu’un cycliste apparait soudain, déboulant à ma droite entre 2 voitures, perpendiculairement à moi. Surprise, je crie « Attention » pour éviter l’accident. Le cycliste s’arrête, me crie quelque chose, je passe, et tout aurait pu s’arrêter là.
Il y a 2 semaines, je suis allée à Agile Grenoble, la conférence à laquelle je vais tous les ans car c’est pas loin, c’est pas cher, et surtout j’y trouve de l’inspiration pour mettre en œuvre de nouvelles pratiques.
Cette année, je n’ai pu y aller que le jeudi, petite rétrospective de cette journée.
Salut la compagnie ! Depuis septembre je bosse sur la création d’un podcast qui a pour ambition de s’inspirer de tous les domaines pour décortiquer les ingrédients d’une expérience utilisateur mémorable.
À travers ce podcast, j’ai envie de m’inspirer des expériences des autres, et pas seulement dans les domaines du numérique. En effet, je suis convaincue qu’il y a plein de points communs dans la création d’expériences utilisateurs quel que soit le domaine : la prof qui prépare son TP pour ses élèves, le restaurateur qui travaille son concept de restaurant, ou les parents enjoués qui préparent le gouter d’anniversaire de leur enfant.
J’ai décidé de me lancer dans une série d’articles de vulgarisation de papiers de recherche, avec une présentation sous forme de slides. Le premier d’entre eux concerne la manière de représenter les toggles.
Pas de teasing, voici directement la synthèse des bonnes pratiques présentées dans ce papier de Al-Jasim & Murano, 20231 :
Je m’intéresse depuis quelques mois à l’esprit critique et aux biais cognitifs. J’ai décidé d’illustrer certains principes et citations avec des cartes réalisées à l’aquarelle.
Pour ce sujet, je citerai Henri Broch :
L’un des outils les plus puissants qui soient à notre disposition consiste à se poser la question : “Existe-t-il une autre explication possible qui donnerait un résultat identique ? » […] Si beaucoup de phénomènes “paranormaux” sont fondés sur un trucage ou une astuce que l’alternative peut rendre claire, il en existe d’autres qui, en fait, n’ont besoin d’aucun trucage. La fécondité de l’alternative sera, cette fois, de permettre de dire : « Oui, le phénomène est vrai, mais peut-être n’y a-t-il pas besoin de faire appel au miracle ; on peut en donner une explication naturelle ».
Je m’intéresse depuis quelques mois à l’esprit critique et aux biais cognitifs. J’ai décidé d’illustrer certains principes et citations avec des cartes réalisées à l’aquarelle.
Comme le renard de la fable de La Fontaine (voir illustration tout en bas), il nous arrive régulièrement de nous arranger avec les faits pour résoudre une dissonance cognitive.